Je ne pouvais plus attendre, il fallait que je parle de Patapon 2, tant pis si je n’ai pas internet et que je ne peux pas mettre mes screens ou des vidéos. C’est aussi dommage car le design super kawaï du jeu se prêtait parfaitement à quelques collages… Bref, que vaut cette suite ?
Au commencement
Le premier avait pour lui la surprise, après tout c’est comme tout les numéros un qui mettent en place l’univers et la mythologie de la série (si série il y a). Patapon premier du nom mettait en scène le peuple des Patapons, en quête de leur paradis, Earthend, afin de rencontrer leur dieu et connaître le bonheur éternel. Pour y arriver ils devront traverser tout un tas d’épreuves, et c’est au joueur, leur dieu, de les aider à les franchir. Sous ses aspects kawaï le jeu est vraiment très riche et difficile. Il est possible de donner naissance à plusieurs races de Patapon (Dekapon, Tatepon…) qui définiront leur classe (archers, lanciers…) et il faudra utiliser les bonnes unités au bon moment. De même que l’équipement qu’il faudra prendre en compte (boucler qui protège du feu, casque qui renforce l’attaque, etc…). Équiper les unités d’arc "Ardent" (enflammé) pour libérer un otage n’est pas la meilleure des stratégies si on ne veut pas le voir périr dans les flammes avant d’avoir pu le sauver. Et le mot est lancé : Stratégie. Oui car c’est bien un jeu de stratégie, malgré ses apparences de jeu de plateforme. C’est d’ailleurs ce qui le démarque, avec son gameplay, des autres jeux du genre. Représenté en 2D du type Super Mario (Snes) lors des missions, il faut progresser au rythme de la musique. Chaque touche correspond à un tambour (qu’on débloque au fil de l’aventure) et une action est définie en quatre notes. Par exemple pour faire avancer les Patapons il faudra pianoter en rythme Triangle, Triangle, Triangle, Rond, ce qui correspond aux tambours Pata, Pata, Pata, Pon (Triangle = Pata et Rond = Pon). Le rythme est la clef car au bout de dix combos les Patapons entrent en transe, ce qui se traduit à l’écran par le mode "Fever", grâce auquel les attaques lancées sont largement plus virulentes. Voila pour Patapon premier du nom. Les missions sont variées et intéressantes, on ne s’ennuie jamais.
Magic Pata !
Pour moi Patapon 2 c’est comme pour le premier : il me rappel pourquoi j’ai acheter une PSP. Pourtant il y quand même quelques perles sur PSP (même si elles ne sont pas nombreuses) mais il n’y a vraiment que Patapon qui me fait vibrer ! Je suis tombé en extase de cette suite dès la page de démarrage. L’excellence de la musique m’a tellement captivé que j’ai tué la batterie de ma PSP rien qu’en la laissant tourner en boucle. Dans Patapon 2 le titre des compositions rythmant les niveaux apparaissant dès que ceux-ci commencent me laisse espérer qu’une BO du jeu existe. Vivement que je retrouve mon internet que je puisse faire des recherches. Scotché sur la page de démarrage je me fais violence et j’appuie sur "Nouvelle Partie" pour enfin lancer le jeu. Là débute une brève introduction aussi jolie que épique narrant les péripéties des Patapons aux prises avec un monstre marin. Il faudra alors reconstruire une armée avec ceux qui ont survécu et avancer dans ces terres inhospitalières.
Dès la fin de l’introduction le jeu donne la possibilité de récupérer les ressources de Patapon premier du nom via la sauvegarde. Très bonne surprise, et vu le mal que je me suis donné pour avancer et accumuler des objets (plus ou moins rare), j’ai presque envie de remercier les développeurs pour cette excellente idée. Une fois rentré dans le jeu on retrouve de suite ses marque car dans les grandes lignes on retrouve les mêmes éléments que le premier : la prêtresse Meden, l’arbre Mater qui permet de créer les guerrier, l’obélisque par lequel on choisi ses unités et sa mission, etc… Le gameplay n’a pas changé non plus. Pourtant un certain nombre d’innovations ont été intégré.
Super pata
Ce que j’ai immédiatement remarqué c’est que le jeu est cette fois intégralement traduit un Français et qu’on ne retrouve plus l’espèce de "Franglais" du premier avec des mots comme Heaquarters, now loading ou Press Any button… Ce n’est pas trop grave et n’handicape pas vraiment l’anglophobe mais ça prouve que je jeu est bien fini, comme le prouve aussi la possibilité de choisir son niveau de difficulté (avant de lancer la partie).
Ce nouvel épisode introduit le Héro, sorte de super guerrier, qu’il est possible de changer de classe et qui a le très gros avantage, en plus d’avoir un "super coup", d’être immortel. Quand il tombera sur le champ de bataille il renaîtra automatiquement. Ses résurrections seront seulement plus lente au fur et a mesure. Si sa résurrection prend 10 seconde la première fois, il en mettra 15 pour se relever la seconde fois, 20 secondes la troisième fois, etc… Par contre il prend la place d’une unité entière. A utiliser avec sagesse donc.
La création des guerriers a elle aussi subit des changements, et en bien. Désormais on ne crée plus les guerriers au hasard en faisant des essaies avec différents matériaux comme dans le premier. Grâce à la Carte d’évolution qui se présente comme un organigramme, on maîtrise enfin la création de nos guerriers pour les faire évoluer en connaissance de cause. Merci au petit descriptif qui apparaît lorsqu’on se positionne sur une cellule, décrivant points forts, points faibles et objet nécessaire à la transformation. Il faudra toutefois avancer pas à pas pour activer toutes les cellules.
Du coté de la carte, refaire certains niveaux ne voudra plus nécessairement dire partir à la chasse, mais découvrir des minis jeux. Par exemple la course d’obstacle. Le but ici est de détruire les obstacles (qui donnent généralement des objets) dans un temps imparti. C’est bien pensé et suivant la puissance de nos unités on ira plus ou moins loin, et on gagnera donc plus ou moins d’objets. J’ai lu sur la boite qu’il a 60 minis jeux, de quoi diversifier les plaisirs donc.
Pour finir avec ce j’ai pu essayer, le jeu inclus un nouveau mode multi joueur nommé Paraget. Dans ce mode, dans lequel on peut jouer seul avec l’IA ou avec 4 potes (ou pas) via le Wifi, on doit porter un « œuf mystérieux » et achever un boss en temps limite avec notre Héro. Il est un peu basique mais ce mode est assez fun et il est toujours plaisant d’exhiber son Héro customisé.
Il parait qu’il y a d’autres surprises comme de nouvelles races et des objets cachés mais là où je suis je n’y ai pas encore accès. Voilà un jeu que j’adore et qui me fait réaliser combien la batterie de la PSP ne tient pas des masses, et même si il n’est toujours pas possible de mettre le jeu en pause en cours de mission ou qu’il aurait été intéressant de pouvoir créer ses armes, je n’ai pas vraiment de reproche à lui faire. Patapon 2 est plus profond, plus fouillé que son grand frère, qui était déjà sublime ! Je ne suis pas loin de parler de chef d’œuvre. En faite Patapon 2 est un des rares jeux qui font instantanément partie des classiques. Ce jeu gagnerait à être connu, et puisque la communication autour de ce titre est inexistante, il faut qu’on s’en charge nous même. Comme d’hab il faut tout faire… pfff.
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